Nous l’attendions tous, elle nous était décrite comme la plus grande bataille de l’Histoire du cinéma et de la télévision, mais qu’en est-il de cette bataille de Winterfell ?

 

 

Après deux épisodes de mise en place, une énorme hype s’était fait ressentir autour de cet épisode 3. Qui va mourir ? Qui va remporter la victoire ? Au niveau action et tension on a été servi avec une bataille quasi ininterrompue pendant plus d’une heure. Cependant, on peut reprocher aux combats entre les vivants et les morts d’être filmés de trop près, avec une luminosité inadéquate et de comporter quelques incohérences. En effet, certains personnages, comme Sam ou Brien, sont littéralement submergés par les morts et arrivent à s’en sortir quand d’autres meurent face à une densité moins grande d’ennemi (R.I.P Jorah Mormont). Sans parler des morts qui sortent de leur tombeau de pierre avec une trop grande facilité. Mise à part cela, cet épisode 3 nous transporte dans un état de tension et d’attente rarement atteint dans la série et tranche un peu avec les épisodes précédents, qui n’apportaient pas grand-chose au scénario. On tremble pour nos petits protégés à chaque coup d’épée ou stratagème du Roi de la nuit pour anéantir les vivants. La scène du géant mort-vivant et de Lyanna Mormont, par exemple, mélange à la fois émotion et héroïsme. En effet, la mort de la jeune Lady de l’île aux Ours a dû en attrister plus d’un, tout en étant légèrement compensée par la manière chevaleresque dont elle disparaît.

 

Certes on prend plaisir à retrouver l’action et le corps-à-corps dans Game of Thrones, mais c’est le scénario qui en pâtit le plus dans cet épisode. En effet, à la fin de celui-ci, et c’est plutôt une surprise, le Roi de la Nuit meurt de la main d’Arya avec tous les morts et marcheurs blancs inutiles qui l’accompagnaient. Les scénaristes ont entretenu une relation de défiance entre Jon Snow et le grand méchant pendant plusieurs saisons pour, finalement, ne pas nous offrir le duel que l’on attendait tous. C’est Arya, qui n’a jamais vu un marcheur blanc ou un mort de toute la série, qui s’en charge avec un unique coup de couteau résolvant tous les problèmes. C’est un choix étrange qui clot l’intrigue des marcheurs blancs de façon bâclée : c’est la première bataille contre les morts et ils perdent aussi rapidement ! Quid de leurs intentions réelles, des spirales et autres signes, tant de questions qui resteront sans doute sans réponse.

 

 

En conclusion, cet épisode est de très bonne facture concernant l’action, malgré des imperfections, mais le scénario y est un peu trop sacrifié à mon goût à cause de la contrainte « ultime saison ». Ce que l’on retiendra surtout de cet épisode, c’est qu’il conclut l’arc marcheur blanc de la série, que Bran a beau être la mémoire de l’humanité, il ne sert à rien, mais aussi que si on résiste au feudragon, on peut mourir à cause d’une lame forgée avec un acier travaillé avec ce même feu, l’acier valyrien, Logique ?

Hommages aux disparus :

  • Jorah Mormont qui s’est battu comme un diable mais n’est jamais sorti de la friendzone avec Daenerys.

  • Edd dont tout le monde avait oublié le nom.

  • Lyanna Mormont, tueuse de géant et guerrière la plus courageuse du Nord.

  • Beric qui est mort pour de bon cette fois.

  • Le Roi de la nuit, être invincible tué par une fille d’1m50 les bras levés.

  • Mélissandre, sorcière qui a allumé le feu puis s’est éteinte.

  • Théon Greyjoy qui a prouvé qu’il en avait encore dans le pantalon.

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