Auteur: Kataoka Jinsei 

 

Date de sortie: 2007 pour le manga, 2010 pour l’anime 

 

Genre (selon MangaFox): Action, Drama, Horror, Mature, Sci-fi, Shounen, Supernatural, Tragedy

Résumé:

Je vais vous soumettre à une expérience de pensée assez extrême. Vous allez vous imaginer dans deux situations (tout à fait plausibles, bien sûr, nous ne sommes pas dans un manga après tout).

  • Tout d’abord, vous êtes dans le Tokyo du futur, vous êtes un jeune homme de quatorze ans (comme la plupart des héros de shounen d’ailleurs), et vous vous trouvez en classe. Rien de plus banal. Seulement, suite au son de la cloche qui sonne le début du cours, un homme vêtu d’une cape bordeaux lévite devant la fenêtre de votre classe, il rentre et massacre tous vos camarades. Après son départ précipité, vous êtes (bien évidemment) accusé des multiples meurtres.

  • Deuxième expérience : vous êtes accusé d’un crime, et vous vous retrouvez dans une quelconque prison japonaise. Quelconque ? Ah ben non en fait. Cette prison s’avère être un joyeux parc d’attraction où les prisonniers sont utilisés dans des jeux mortels pour divertir les nombreux clients exigeants (oui, même les enfants en sont fans).

Voilà, j’ai déjà résumé une bonne partie de la trame initiale de Deadman Wonderland. Mais je dois préciser que l’action se passe dix ans après l’arrivée d’un tremblement de terre, ou une « anomalie gravitationnelle » selon le manga à Tokyo qui a englouti plus de la moitié de la ville et tout le reste du Japon. Cette prison, du nom de Deadman Wonderland est le seul pénitencier privé du Japon et a été conçu pour générer des profits afin de reconstruire Tokyo.

 

Personnages:

Les deux personnages principaux sont un garçon et une fille. Nous avons d’un côté Ganta Igarachi, un écolier de quatorze ans qui est envoyé dans la prison de l’horreur. Malgré le fait qu’il soit au courant de l’existence de ce parc d’attraction (puisque sa classe devait faire sa sortie de fin d’année là-bas, rien que ça), il a été surpris et choqué de ce qu’il a trouvé dans les coulisses de Deadman Wonderland. On pourrait croire au début qu’il est aussi empoté et inutile que Yukiteru dans Mirai Nikki, mais avec tous les malheurs qui lui sont tombés sur la tête, je trouve qu’il se reprend en main assez rapidement. Il s’affranchit peu à peu de l’emprise que la prison a sur lui, ainsi que du second personnage que je vais bientôt présenter et devient ainsi plus attachant tout au long de son aventure. De l’autre côté, nous avons ce fameux second personnage, une jeune fille albinos plutôt badass du nom de Shiro. Dès sa première rencontre avec Ganta, elle prétend être son ami d’enfance, et on remarque tout de suite qu’elle est prête à faire n’importe quoi pour lui faire plaisir et pour préserver leur « amitié ». Les autres personnages restent au final secondaires, mais leur importance est évidente, et leur personnalité est bien travaillée. En d’autres termes, ce sont des personnages secondaires qui en valent la peine : ils ne sont ni inutiles, ni ennuyants, et ont toute leur légitimité dans l’histoire. Bref, je les adore.

 

Opening:

Tout comme celui de Mirai Nikki, je trouve l’opening de Deadman Wonderland quasiment parfait. Teinté de rouge, il est accompagné d’une chanson nommée « One reason » et chantée en Anglais (c’est encore plus facile de la connaître par cœur). La consonance ‘rock’ de ce morceau s’accorde parfaitement avec le thème du manga et le sentiment que l’histoire peut susciter, à savoir un sentiment de rage, de révolte, de haine.

 

Évaluation:

Mon évaluation va s’articuler en trois points distincts. J’ai tout d’abord beaucoup aimé ce manga, et notamment l’animé, tout simplement parce qu’il est plein de rebondissements, mais ces derniers n’arrivent pas comme un cheveu sur la soupe juste pour montrer que la série est dynamique. Non, ces multiples rebondissements scénaristiques sont une pièce d’un puzzle que l’on doit reconstituer pour comprendre le pourquoi du comment. Et certains aspects du scénario sont même difficiles à comprendre puisque seulement quelques indices subtils sont mis à notre disposition. Cependant, et cela reste personnel, il y avait une certaine ambiance au début de l’animé qui m’avait instantanément happée, mais qui selon moi s’est estompée par la suite. Je m’étais en effet attachée au côté dangereux de la prison et au règne d’une atmosphère malsaine due à l’utilisation des détenus pour des jeux violents mais soi-disant amusants. Enfin, si vous décidez de regarder l’animé, sachez que la fin va vous laisser sur votre faim. On pourrait même croire que l’animé a été conçu rien que pour teaser le manga, malgré son excellente qualité. J’ai commencé par l’animé pour continuer avec les scans, mais je me suis découragée au bout d’une dizaine de chapitres, mais cela reste encore une fois très personnel.