Les fins d’années sont toujours marquées …

3ème. C’est le rang qu’obtient Portal 2 (P2 pour les intimes) dans un classement d’IGN débattant des 100 plus grands jeux-vidéos de l’histoire. Non pas que je veuille faire une accroche type dissert’ qui nous a tous (enquiquiné) dans nos précédentes années, mais je trouve que c’est une bonne introduction à ce qu’est cette pépite sortie maintenant il y a presque onze ans. L’éditeur du jeu, Valve, nous propose une suite plus poussée que son prédécesseur, Portal, sorti en 2007.

Le principe ? Tout repose sur une sorte de jeu de mots dans le titre. Chell, le personnage qu’on incarne, possède un générateur de portails. Une utilisation de ce dernier entraîne l’apparition d’un portail orange qui, lorsqu’on le traverse, fait sortir à travers un portail bleu. Sympa mais sans plus, diront les détracteurs. C’est sans compter les innombrables mécaniques de gameplay qui vont être au cœur du jeu, avec comme fer de lance, ce porta(i)l. Quant à lui, l’univers se déroule dans les locaux d’Aperture Science, usine abandonnée où Chell va devoir utiliser son gadget pour faire face aux dangers qu’AS lui réserve.

Trêve de blabla, lançons nous dans le vif su sujet.

LA NARRATION DE MES REVES

Outre ce titre cul-cul la praline, le jeu profite d’une narration géniale que je voudrais au maximum vous partager. Wheatley, wheatley, wheatley … Au tout début du jeu, il est celui qui nous guide dans nos premières épreuves jusqu’au portail puis reste, pas à pas, à des moments où on ne s’y attend pas, pour le meilleur et pour le pire… Son humour et son recul sur la petite boule qu’il est (lorsqu’on le décroche et qu’on doit se tourner pour les connaisseurs) fait tout (la VF pète, oui oui). La prochaine phrase est un demi-spoil, attention. Que ce soit avant LE MOMENT, lorsqu’il est notre compagnon de route rebelle prêt à tout pour qu’on s’échappe (accent québécois tu nous tiens) où après LE MOMENT, lorsque les rôles s’échangent avec l’ex-nouvelle ancienne antagoniste GLaDOS et qu’il pète un câble…

ENIGMES A SE TORDRE LE CERVEAU

Comme j’ai pu brièvement en faire mention, le système de portail permet de créer de nombreuses mécaniques de gameplay qui sont supplées, dans la seconde partie du jeu, par des (geysers) de liquide orange, bleu et blanc qui permettent respectivement d’aller plus vite, sauter plus haut, de créer des portails (ce qui impossible sur certaines zones). A cela, s’ajoutent les cubes qui peuvent vous protéger des tourelles à tête chercheuse.

Pour moi, ces énigmes sont accessibles à tous. Un gamer aguerri peut très bien être contraint d’aller chercher la solution sur internet de même que votre tante plus âgée peut y arriver. Ne vous attendez toutefois pas à trouver la solution en une minute (à moins que je sois débile, ce qui n’est, bien sûr, pas le cas). Mais si vous comprenez bien la logique des mécaniques présentes dans chacun des niveaux, no problemo.

Dans la Partie 1 du jeu, les énigmes sont très recroquevillées, laissant place dans la Partie 2 du jeu à une plus grande appréciation de l’environnement qu’ont dessiné Valve.

LE MODE COOP

Je vais vous faire une petite confession. J’ADORE jouer en coopération locale, avec un ami, une amie, un membre de la famille, bref j’arrête de raconter ma vie. Ce jeu là est génial pour ça. Seulement une petite dizaine d’heures pour finir l’aventure en solo, vous en voulez encore ? Je vous présente un mode de jeu fun, jouable à deux, le tout pour 1.49€ sur Steam. Au programme, une interaction entre Altas et P-Body hilarante (j’exagère à peine), un amusement décuplé à plusieurs et d’innombrables autres souvenirs mémorables à travers les cinq salles proposées.

Un système d’entraide est même présent au sein du jeu. C’est possible d’indiquer à son partenaire où il faut poser son portail, quand il faut appuyer sur un bouton voire le titiller si t’es plus fort que lui, bref la bonne recette du fun.

EPILOGUE

Novateur, mémorable et ouvert à tous (encore plus à toi jeune padawan pour avoir atteint cette partie de l’article). Déjà onze ans depuis sa sortie mais pas une ride. A consommer sans modération (j’avoue l’avoir refait d’une traite pour le bien de cet article). En bref, un must, un grand nom du jeu-vidéo, méconnu mais mémorable.

https://www.ign.com/articles/the-best-100-video-games-of-all-time