Un jeu, dont le nom reste quand même plus stylé et plus court en anglais. J’avais prévu initialement de vous faire ma critique sur un petit jeu indé ma foi fort sympathique mais sa composante souls like m’a mis quelques en difficulté et disons-le, sous tension aussi. Je vous le garde au chaud et vous le proposerai en des temps plus cléments.

Bref, faisons quand même un petit éclaircissement de ce jeu que je vais vous présenter. Je vous présente l’Ombre de la Guerre, un jeu produit par Monolith Productions et édité par la Warner qui a accessoirement des parts sur les droits de la licence.

Jeu qui fait suite au premier jeu, L’Ombre du Mordor, produit par ce studio, ce dernier ne va malheureusement pas être épargné puisque j’ai des choses à dire !

Je ne vais pas, pour cet article, cadrer mon propos par des chapitres, comme j’ai l’habitude de le faire depuis mon annexion au trône de respo litto. Pour la simple et bonne raison que certaines parties seraient beaucoup vides de contenus que d’autres.

Premièrement, l’histoire. Ne vous inquiétez pas, cette partie risque d’être courte. Comme annoncé précédemment, ce jeu fait suite à un opus précédent. On sent donc une certaine continuité, mais paradoxalement, vous pouvez commencer par celui là et faire l’autre après, tant les éléments de l’histoire sont si peu intéressants et marquants. C’est pour dire, j’ai pris plus de plaisirs à lire l’annexe et les descriptions des collectables qui décrivent le lore de Tolkien. Disons qu’on nous sert un héros charismatique et stylé qui, je l’avoue, a ses moments stylés, mais beaucoup trop forcé qu’il en devient ridicule. Disons-le, un protagoniste classique comme on n’en voit beaucoup ces temps-ci. L’histoire en tant que telle avance bien jusqu’à point où elle se découpe en plusieurs quêtes. Ce sont des sortes de quêtes secondaires qui n’en sont pas, c’est-à-dire, qu’elles sont obligatoires mais c’est tellement peu intéressant qu’on a l’impression qu’une quête secondaire de The Witcher III est un jeu complet. On dira pas comme ça mais j’ai bien aimé le jeu quand même, je précise. Oui donc c’est à ce moment-là où, le récit découpé en morceaux, on se perd un peu ou en tant cas on ralentit.

Ensuite, je tiens également à dire que le jeu a été commercialisé dans une version presque sans bug. En effet, pour des raisons de thunes, ma ps4 n’est pas connecté à internet, et vous savez que maintenant les entreprises prennent les joueurs pour des bêta testeurs en proposant une première version généralement bien bugué et vous la corrigent au fil de nombreux patchs et nouvelles versions. Vous comprenez donc mon appréhension pour certains jeux si je dois jouer sans patchs. Ici, le jeu est vraiment clean, juste quelques bug sur des persos qui disparaissent mais ça, j’y reviendrai plus tard.

C’était le moment gentillesse. En vérité, étant un gentilhomme courtois et poli, je vais continuer encore un peu à encenser le jeu. Il faut dire que la Warner avaient également édité le très sous-coté mais excellent Mad Max que je vous conseille vivement. Donc en terme de gameplay, et on est sûr du classique mais donc sur de bonnes bases bien solides. Plus on avance dans le jeu avec du meilleur équipement et compétences, plus le personnage devient mortel (littéralement) et fait des moves plus propres et agréables à l’œil : que ce soit en découpant, écrasant, exécutant, tuant furtivement, brûlant, empoisonnant, brutalisant, décapitant les ennemis, vous avez de quoi faire en terme de variantes et de gore.

Le point fort du jeu, comme l’opus précédent, est le système des capitaines. Pour faire simple, ce sont des ennemis plus forts que les autres avec leurs forces et faiblesses. Ils peuvent nous prendre en embuscade, nous chasser, venir se venger si vous avez tué un de leurs proches mais vous pouvez les recruter. Bon c’est un des points complets du jeu et donc tout vous énumérer semble un peu ardu mais je vais faire une petite liste non exhaustive : les ennemis (et vos recrues) peuvent faire des missions pour gagner en niveaux, vous pouvez y aller pour tuer l’ennemi, l’aider dans l’ombre pour qu’il prenne du niveau ( et donc avoir un meilleur loot), aller aider votre recrue. Vous pouvez également aller demander à vos recrues de vous battre avec vous, aller tendre une embuscade, aller espionner et saboter. Bon vous l’aurez compris, on se perd facilement dans le jeu avec toutes ses possibilités et encore j’ai pas tout dit, certains reviennent à la vie, changent d’apparences (surtout quand vous l’avez brûlé à mort) et peuvent changer de titres (ils ont des surnoms qui reflètent leurs personnalités) et de comportements. Et comme je vous l’ai annoncé plus tôt, certains disparaissent. En effet, c’est un des seuls points du jeu où on peut s’investir vraiment, faire évoluer vos capitaines et suivre dans leurs montées en puissance. Mais pour une raison que j’ai trouvé, au préalable déclaré comme un bug, certains perso disparaissent. En fait pour le besoin d’une mission où vous allez affronter un certain nombre de capitaines, le jeu fait un petit ménage car il y a un nombre limité de capitaines par région. Donc vous imaginez bien comment c’est extrêmement rageant de voir cela.

Maintenant, les régions. Pas vraiment de point à aborder. Elles sont différentes (forestière, rocheuse, glacée, urbaine et désertique/en feu) mais généralement agencées de la même manière.

Enfin, le point le plus décevant que je vous gardais au chaud. L’entreprise a fait son marketing sur un point nouveau du gameplay qui était novateur par rapport au premier : la prise de fort. En effet, certains capitaines sont « chefs de guerre », des espèces de lieutenants, et il y en a un qui chef suprême. Pour avancer, dans le jeu il faut capturer un fort et tuer son chef : le chef suprême. Pour cela, une préparation avant l’assaut a lieu en désactivant les défenses et en tuant les chefs de guerre. On peut aussi attaquer direct mais bonjour la boucherie. Donc je m’attendais à un truc grandiose avec une grande bataille qui dure au moins une dizaine de minutes avec des objectifs jusqu’au boss final. Eh bien non, oui c’est stylé vos hommes attaquent les remparts, mais il suffit de capturer quelques points et foncez vers le boss. Durée approximative (sans le combat de boss) : 3minutes et 44 secondes. Voila.

On a affaire, comme bannière marketing, à un simple jeu de capture de points. Je m’attendais à de l’infiltration, sabotage de l’artillerie mais j’ai rêvé trop profondément, et ce jeu m’a réveillé. Merci le jeu.

En conclusion, bon jeu malgré tout qui fait le taff. Bonne découverte si vous avez pas fait le premier, et honnêtement, vous pouvez attaqué celui là sans problèmes de pas comprendre l’histoire puisque ça se résume à : tuer et capturer. Si vous avez déjà le premier, pas beaucoup de découvertes. Ah si on peut monter des dragons, qui est un argument de vente en soit. Et puis bon, il vaut moins de 10 balles donc il est à son juste prix pour moi. Au final, un jeu dans l’univers du Seigneur des Anneaux, ça m’a suffi. J’aurai bien terminé par une petite citation d’un personnage du jeu, mais je me suis gardé d’aller souffrir pour en trouver une. Aller acheter Mad Max, le voila mon mot de la fin.

Petit edit puisque je viens de terminer le jeu : la fin est vraiment très bonne, badass et très intéressante concernant le lore de Tolkien. Bien sûr pas de spoil mais la relation entre notre perso principal et l’esprit qui l’accompagne évolue et on aperçoit véritablement de cet esprit, seul moment où il devient intéressant, plus qu’un vieux papy râleur, enfin c’est comme ça que je le vois. Le jeu ne se termine pas vraiment, mais on passe à une phase de guerre avec des forts à défendre etc. C’est devenu une guerre des ombres, alors que l’on avait tout le long du jeu on avait affaire à l’ombre de la guerre… Face à cette fin qui mélange badass, Nazgûl, et un combat contre Sauron, j’en suis devenu plus clément et plus coulant pour ce jeu. Donc juste pour la fin, je vous conseillerais. Il reste en soit meilleur que son prédécesseur.

Vincent Helle