5 mai 2021,12h00. Fin de l’épreuve d’ESH (pour les vrais, les ECE). Une page se tourne, la dernière du livre des écrits. Un autre était nécessaire. Flemme, manque de temps ou encore procrastination m’ont amenés à repousser l’installation de ce Dark Souls, dans sa version Remastered, sortie le 24 mai 2018 sur PS4,XBOX One ou Switch. From Software (éditeur principal) nous plonge alors dans un univers dark-fantasy, remplis de bêtes en tout genre voulant à tout prix votre malheur. Le but? Vous en sortir, tout simplement.

Un univers riche et varié

En sortant de la cellule dans laquelle on atterrit lors de de nos premiers pas, quelle ne fut pas ma surprise en voyant cette panoplie d’ennemis diversifiés. De ces plantes humaines qui t’agressent dès qu’elle te voit au Jardin de Noiresouche aux golems de cristal, que tu croises loin après avoir fini le 1er boss et atterri au Q.G de Lordan. C’est d’ailleurs à partir de ce point de repère que le joueur découvre la possibilité de se balader à travers toute la map, en étant libre comme l’air, d’autant que les développeurs n’ont pas lésiné lors qu’ils ont crée cette map.

Un level design d’exception

C’est sans doute un point clé du jeu. C’est simple, l’entièreté de la 1ère partie du jeu se fait sans temps de chargement. Autant dire une immersion totale. Tu peux passer des heures, des dizaines, à errer dans les coins les plus sombres du précurseur des Souls. Cette partie du jeu ne fait qu’un, juste assez pour te remémorer que tu ne joues pas à une de ces œuvres où il faut sauver le monde et combattre les gros méchants qui sont … méchants mais à un jeu(un vrai), une œuvre.

Un jeu trop dur ?

Alors oui mais non. Le jeu n’a pas pour but de t’aider si tu galères contre un boss ou dans ton exploration. Le jeu veut que tu l’affrontes de manière «legit» . C’est même possible de différer de classes, c’est-à-dire de jouer guerrier en corps-à-corps avec les ennemis ou plutôt d’être plus roublard en étant pyromancien avec tous les sorts qu’il possède. Au pire, il est possible de farmer (c’est-à-dire, affronter beaucoup d’ennemis pour gagner des niveaux et devenir plus fort).

Dur ou … exigeant ? Dur à prendre en main, du moins pour progresser dans le jeu et exigeant lorsqu’il s’agit de s’aventurer seul, dans les bas-fonds de Lordan.

Une 2e partie en dents de scie (SPOIL)

Ornstein & Smough, nom inconnu pour ceux qui découvrent avec ces lignes, frissons pour ceux qui n’ont ne serait-ce qu’entendu parler de ce géant et de ce fourbe à la lame tranchante. Il marque (pour moi) le climax du jeu tant par leur importance que par leur difficulté. Dès lors, le jeu de simplifie. Les zones sont accessibles lorsqu’on trouve un feu, fini ce côté implication et unification des différentes zones. Le jeu tend même à se répéter (les 3 Démons du refuge) surtout après avoir dû atteindre un tel niveau précédemment. C’est finalement, encore une fois à mon sens, le boss final (alerte double spoil) Gwen, le seigneur des cendres qui redore le blason quelque peu froissé de cette seconde partie de jeu, certes tout de même superbe, mais en-deçà. Finissons plutôt en beauté.

Une leçon de vie

Et oui, c’est entre autres ce pourquoi je voulais évoquer ce jeu pour ma 1ère chronique. Que ce soit la musique qui parvient à décupler tes forces lors de tes affrontements/ explorations les coriaces ou cette inscription «mort» vêtu de rouge qui te rappelle à quel point il vaut mieux que tu restes humble. Le tout en mentionnant à peine cette si grande satisfaction personnelle qui te fait prendre conscience de tes capacités dans la vie de tous les jours. (petite anecdote personnelle) Rarement dans ma vie j’ai ressenti une telle dose d’adrénaline que lorsque j’ai terrassé le boss dont j’ai fait mention plus haut.

Dans un monde de jeux bisounours où tout est ménagé à souhait, DARK Souls est un ovni, marquant tant par son univers que par son originalité. Si une mode du nerd attrayant se répand, tentez l’expérience D.S, vous en sortirez plus grand!