Par où commencer pour décrire cette merveille qu’est Will Hunting ? Tout d’abord je tiens à dire que je vais essayer de rester le plus impartial possible mais que ce n’est pas facile étant donné que c’est l’un de mes films préférés et qu’il m’a donné en partie le gout du Cinéma avec un grand C.

Bon c’est parti : en premier le film est drôle, touchant par ses personnages nuancés et attachants, il est d’une grande subtilité pour faire vivre les émotions au spectateur et enfin la relation entre Sean et Will (dont je reparlerais plus tard) est d’une douceur et d’une telle humanité… (on la voit bien l’objectivité là ?).

Dans un second temp, les acteurs jouent à la perfection : Matt Damon (Will Hunting) qui sait avec une grand justesse le jeune homme rebelle têtu et surdoué, Minnie Driver (Skyler) qui joue son personnage avec un naturel qui la rend drôle et attachante et ne servant pas au scénario qu’à une simple love interest, Robin Williams (Le psy Sean Maguire) en plus d’avoir fait de l’impro à une scène où il racontait les flatulences de sa femme, joue à la perfection son rôle qui le rend humain, drôle attachant avec une finesse d’esprit rare comme le film en réalité, et enfin n’oublions pas Stellan Skarsgård et Ben Affleck qui ont en plus la tête de l’emploi(comme tous les acteurs du film) sont à leur place.

Si chacun de ces acteurs est excellent, c’est pourtant le duo Damon-Williams qui va retenir toute l’attention. Ces deux-là vont nous livrer certainement l’une des meilleures performances de leur carrière. Leur complicité est telle qu’une simple petite blague va donner lieu à un fou rire, autant pour le spectateur que pour les personnages, et que les moments un peu plus tristes vont être réellement touchants. Evidemment, la qualité d’écriture des personnages, ainsi que du reste du récit, jouent beaucoup. Le film ne tire jamais vers le pathos, pourtant il parvient à émouvoir. Il ne tire jamais non plus vers le comique forcé, pourtant il fait bien rire.Ce film est donc déjà un pur bijou, mais c’est ce détail, la BO sublime, qui m’a totalement convaincu. A mesure que je reconnaissais Between the Bars, No Name, Say Yes, Angeles et Miss Misery, j’étais de plus en plus conquis et je ressentais un sentiment nouveau d’une grande douceur pour ce film comme celui d’un enfant qui découvre pour la première fois le chocolat.

Mais ce n’est pas fini, l’œuf en chocolat qu’est ce film cache une surprise en son centre : le scénario.

De nos jours, Matt Damon et son ami Ben Affleck sont des stars, peut-être pas appréciées de tous, mais des stars quand même. Mais on ignore parfois que, avant de jouer dans des gros blockbusters, ces deux-là ont un jour eu l’idée d’écrire leur propre film. Et bien leur en a pris car ce film, qui devait être un thriller à la base, connut un grand succès et surtout, le duo ne remporta rien de moins que l’Oscar et le Golden Globe du meilleur scénario en 1998. Ce film est beau et donne une leçon de vie, celle de profiter du moment présent et de ceux qui nous entourent. Certes, d’autres métrages passent le même message, on pense notamment aux Cercle des Poètes Disparus également avec Robin Williams, mais peu parviennent à le faire aussi bien et surtout, à mettre de bonne humeur et donner envie d’être optimiste.