La série de jeux vidéo Dragon Quest commence à écrire sa légende en 1986 avec la sortie du premier opus sur NES au Japon. Plus de trente ans plus tard, nous en sommes au onzième jeu pour la série principale, sans compter les nombreux spins off ! Mais la magie opère-t-elle encore ?

 

 

Un scénario classique et des personnages attachants

 

 

Tout d’abord, le scénario nous met dans la peau d’un jeune garçon recueilli par de pauvres paysans et qui se révélera être l’Elu, destiné à combattre les ténèbres et le grand méchant : Mortégor. Tout au long de l’aventure, nous allons recruter de nouveaux membres pour notre équipe qui auront chacun leurs spécificités au combat (voleur, mage, sage, guerrier, soin…) mais aussi leur propre personnalité, parfois haute en couleurs. Ces personnages sont attachants même s’ils reprennent des stéréotypes des RPG japonais comme le voleur ténébreux, le guerrier honorable ou la petite fille au caractère bien trempé. Grâce à eux nous serons en mesure de lutter contre les dangers qui rôdent dans ce monde en élaborant une stratégie qui s’étoffera en fonction de notre style de jeu et des ennemis. Le scénario est parfois cliché et un peu paresseux mais quelques twists et l’attachement que l’on ressent pour certains personnages nous permettent d’être tenu en haleine jusqu’à la vraie fin de l’histoire. En effet, le jeu se découpe en trois grandes parties qui permettent au jeu d’atteindre une durée de vie assez conséquente d’environ quatre-vingts heures. C’est dans la dernière partie que l’on pourra comprendre les liens entre cet épisode de la série avec les premiers Dragon Quest et qui, selon moi est la partie la plus stimulante car plus difficile. De plus, la difficulté du jeu est progressive, vous permettant ainsi de trouver vos marques et votre stratégie fétiche. Mais il existe aussi un mode « hardcore » pour les plus chevronnés, ou masochistes, où vous pouvez rendre les monstres plus forts ou encore décider de ne plus porter d’armure.

 

Un système de combat old school et un character design au top

 

 

Le jeu se déroule dans le monde ouvert d’Elréa qui se découpe en plusieurs zones. Chaque zone nous dépayse un peu plus avec des oasis, des steppes gelées, des prairies verdoyantes et même l’immensité de l’océan. Cependant des monstres seront prêts à vous barrer la route et il faudra vous en débarrasser. Le système de combat est à l’ancienne. On combat nos ennemis au tour par tour et nos attaques se débloquent selon un système d’arbre de compétence et de niveaux. Classique. Mais les animations des attaques spectaculaires, qui peuvent se faire avec plusieurs personnages, la qualité des graphismes et du design des monstres nous font oublier ces rigidités dans le système de combat. N’oublions pas de signaler que les dessins des monstres ont été réalisés par le grand Akira Toriyama, le papa de Dragon Ball. Grâce à lui, le jeu comporte plus de 500 monstres différents dont des boss gigantesques. Outre les combats, le jeu comporte également une soixantaine de quêtes annexes qui vous récompenseront par des objets très utiles. Il existe aussi un mini-jeu de forge qui vous permettra de fabriquer les meilleures armes et armures pour prendre l’ascendant sur vos ennemis. Concernant la musique, c’est le thème principal du jeu qui fait le travail, les autres morceaux restant plutôt discrets et répétitifs.

 

 

Finalement, Dragon Quest XI est un très bon jeu qui a su renouveler l’intérêt pour la série tout en restant dans l’esprit de ses prédécesseurs. Il plaira à tous les amateurs de RPG (jeu de rôle) et de J-RPG (jeu de rôle à la sauce nippone). De plus un portage de ce jeu va très prochainement avoir lieu sur Switch avec de nombreuses améliorations, des scène inédites et de nombreuses surprises. Si vous aimez la licence ou que vous êtes curieux, il ne faut pas passer à côté de cette petite perle vidéoludique.