Red Dead Redemption 2, le jeu de l’année ?

 

 

Rockstar nous a habitués depuis de nombreuses années à des jeux grandioses et ambitieux. Mais avec son dernier titre, l’éditeur a frappé un grand coup : Une map gigantesque, un nombre d’activités et de possibilités gargantuesques et tout cela en combinant un gameplay maîtrisé et un réalisme rarement atteint dans le monde vidéoludique.

 

Détailler tous les atouts du jeu serait difficile, c’est pourquoi je ne m’attarderai que sur quelques

 aspects essentiels du jeu.

 

Une narration maîtrisée

 

L’histoire se déroule en 1899, soit 12 ans avant les événements du premier opus. Vous y incarnez un membre de la bande de Dutch, Arthur Morgan et l’ensemble des missions tournera essentiellement autour de la vie dans le campement de cette bande de desperados que ce soit le ravitaillement en armes ou la nourriture et des méfaits ou embrouilles de ses membres impliquant parfois un certain John Marston. Vous devrez également vous nourrir et prendre des fortifiants pour éviter un trépas rapide contre des bandits en embuscade ou une meute de loups affamés (je le dis en connaissance de cause).

 

Concernant les missions et l’intrigue principale, Rockstar n’a pas fait les choses à moitié : plus de 1000 PNJ (personnages non jouables), tous doublés par des acteurs différents, 107 missions rien que pour la trame principale, le retour de secondaires comme on les aime et même de multiples événements aléatoires qui jalonneront votre route et vous amèneront à faire des choix avec des conséquences et le tout au cœur d’un environnement gigantesque.

 

 

Un souci du détail époustouflant

 

Rockstar nous offre ici un univers qui fonctionne presque comme un microcosme. En effet, les habitants ont leurs propres habitudes avec parfois des secrets inavouables, les animaux gambadent, broutent ou traquent comme dans un écosystème. En parlant de nature et d’espaces sauvages, le jeu offre une variété d’espèces animales, végétales et de paysages impressionnants. L’exploration, la chasse ou la pêche pour les amateurs de poissons sont d’ailleurs fortement conseillées et lucratives (animaux légendaires, cartes au trésor…) et vous apporteront des heures de bonheur entre les missions. Il faut donc aussi s’équiper en conséquence : fusils à lunette, carabines, fusils de chasse, pistolets, revolvers ou couteaux pour les plus suicidaires et faire attention à entretenir nos armes qui s’abîment et perdront de leur efficacité à force d’utilisation.

 

 

Le dernier aspect que je juge important est la profonde volonté de Rockstar de personnaliser votre aventure tout au long du jeu même si vous ne créez pas votre propre personnage. Que ce soit par vos choix qui influenceront votre expérience de jeu, la possibilité de fabriquer des tenues chez le trappeur ou d’en acheter, se raser ou non, personnaliser son arme et même choisir l’équipement de son cheval, tout est fait pour donner un sentiment de liberté. Prenons l’exemple de la monture, vous pouvez décider de l’acheter à l’écurie du coin ou de capturer un mustang farouche. Tout votre équipement se trouve sur votre cheval quand il n’est pas dans votre sacoche ou votre holster, autant bien choisir et dorloter votre monture. En effet chaque race de cheval a ses propres caractéristiques comme la course, l’endurance ou la résistance et il faudra gagner au fur et à mesure la confiance de votre cheval pour le maîtriser s’il est apeuré ou l’empêcher de vous désarçonner au milieu d’alligators (dédicace à mon fidèle Thor, demi-sang hongrois ?).

 

Enfin, entre la chasse, la pêche, les parties de poker, la collection de cartes de paquets de cigarettes, l’exploration de toute la carte, les missions principales et secondaires, la personnalisation des armes et tenues, la recherche de trésor, les attaque de commerce et la chasse à la prime, Red dead Redemption vous livre une expérience fabuleuse pour cette fin d’année et bien au-delà certainement. A recommander à tous les cow boys et les cow girls dans l’âme car c’est assurément le jeu de l’année 2018.